Ces les maladies graves qui peuvent tuer en moins de 24 heures.

Ces les maladies graves qui peuvent tuer en moins de 24 heures.



Certaines maladies présentent une urgence vitale. En seulement quelques minutes ou quelques heures, elles peuvent s’avérer mortelles. Lesquelles ?




L’infarctus du myocarde:

Il s’agit d’une maladie très grave qui peut engendrer un arrêt cardiaque. Lorsqu’une artère du cœur se bouche à cause de la présence d’un caillot, le myocarde (le muscle cardiaque) ne reçoit plus de sang et va manquer d’oxygène, provoquant alors une nécrose. Les symptômes d’un infarctus du myocarde se manifestent par une oppression derrière le sternum au milieu du thorax. La douleur irradie dans le cou, le bras gauche, le poignet voire les doigts. D’autres symptômes peuvent être associés (fatigue, pâleur, troubles digestifs, essoufflement, sensation de mort imminente…). Si l’alerte n’est pas donnée rapidement, le risque de mort par arrêt cardiaque représente une urgence vitale. Les facteurs de risque sont désormais bien connus : l’âge (le risque augmente à partir de 50 ans), le tabagisme, l’obésité, l’hypertension, le cholestérol, le diabète et les antécédents familiaux de maladies cardiovasculaires. Chez les femmes, l’association tabac-pilule augmente considérablement le risque d’infarctus. La gravité et les séquelles de l’affection dépendent de l’étendue de la zone touchée (nécrosée) et de la rapidité de l’intervention. Une fois pris en charge par le Samu, le patient recevra une injection de médicaments thrombolytiques qui vont permettre de fluidifier le sang et d’oxygéner le cœur. L’infarctus concerne chaque année en France 120 000 personnes et cause 18 000 décès*.


L’accident Vasculaire Cérébral ou AVC:

Il existe plusieurs sortes d’accidents vaculaires cérébraux. Le plus souvent, l’AVC est provoqué par la rupture d’un vaisseau entraînant une hémorragie cérébrale (c’est le cas de la rupture d’anévrisme cérébral). L’AVC dit ischémique apparaît lorsqu’une veine obstruée empêche la circulation sanguine de se faire correctement, entraînant alors la mort de cellules nerveuses du cerveau. On parle alors de thrombose cérébrale ou d’embolie cérébrale. Les facteurs de risque sont les mêmes que ceux de l’infarctus du myocarde (cholestérol, diabète, tabagisme, obésité, âge, antécédents familiaux cardiovasculaires). Un AVC est souvent précédé d’un très fort mal de tête, de troubles digestifs (nausées, vomissements) ou de l’équilibre. On observe également une paralysie des membres d’un seul côté (hémiplégie) et des difficultés à parler. Plus la prise en charge se fait rapidement (moins de 3 heures après l’accident), plus les chances de récupération sont importantes. Sans intervention, l’AVC peut être mortel. Une fois admis à l’hôpital, le patient subira une injection de médicaments thrombolytiques (pour dissoudre un éventuel caillot et fluidifier le sang). Dans certains cas, l’AVC ne présente aucun signe annonciateur. Une fois l’urgence vitale écartée, une rééducation est souvent nécessaire en fonction de la gravité des séquelles (troubles de la parole et de la mémoire, paralysie partielle, difficultés à écrire…). Chaque année en France, 150 000 personnes sont victimes d’un AVC. Dans 80 % des cas, il s’agit d’un AVC ischémique et dans 20 % d’un AVC hémorragique*.



L’embolie pulmonaire:

L’artère pulmonaire se bouche partiellement ou totalement, le plus souvent en raison de la présence d’un caillot sanguin, provoquant des troubles respiratoires avec un risque d’arrêt cardiaque. Si elle est prise à temps (c’est-à-dire dans l’heure), la personne pourra s’en sortir sans dommages. Dans un cas sur deux, l’embolie est précédée d’une phlébite (un caillot qui se forme dans la veine du mollet puis remonte progressivement vers les poumons en suivant le flux sanguin). L’embolie se manifeste par un essoufflement et des difficultés respiratoires, une tachycardie ainsi que par des douleurs thoraciques. Le patient peut également présenter une toux et des expectorations. L’embolie peut provoquer une syncope, une chute de tension importante et l’arrêt du cœur. Chaque année, 100 000 personnes sont victimes d’embolie pulmonaire en France. Parmi elles, 10 000 à 20 000 en meurent*. Généralement, les traitements proposés sont l’héparine et l’anti-vitamine K (médicament anticoagulant) ainsi que la thrombolyse (administration de médicaments fluidifiants du sang) qui permettront la dissolution du caillot.


La pancréatite aiguë:

Il s’agit d’une urgence médicale causée par une inflammation du pancréas pouvant aller jusqu’à la nécrose (destruction de l’organe), même si le pancréas ne fait pas partie des organes vitaux comme le cœur, le cerveau et les poumons. Avant l’état d’urgence, une pancréatite aiguë se manifeste le plus souvent par des douleurs abdominales pouvant irradier dans le dos, des troubles digestifs notamment après un repas copieux. Une fatigue, des sueurs, une pâleur des mains et des pieds et des difficultés respiratoires font également partie des symptômes annonciateurs de cette maladie.

L’alcool (même en prises rares mais importantes) et les calculs biliaires sont la cause la plus fréquente de pancréatites aiguës. En migrant, un calcul peut venir boucher le canal  reliant le pancréas et l’intestin. Les enzymes pancréatiques (très puissantes), ne peuvent plus s’écouler dans l’intestin et "digèrent" alors l’organe puis les tissus environnants. Une pancréatite aigüe peut également se manifester après une chirurgie abdominale et thoracique ou être provoquée par des médicaments.

Afin de déterminer la cause, un bilan sanguin sera effectué une fois le malade hospitalisé. Dans 70 à 80 % des cas, la pancréatite reste bénigne et ne causera pas de séquelles. Pour les autres cas plus graves, la pancréatite sévère nécessite un séjour plus ou moins prolongé en soins intensifs, une chirurgie et des traitements à vie. Si elle n’est pas prise en charge très rapidement, une pancréatite aiguë peut être foudroyante.



La méningite:

Il s’agit d’une infection des méninges (enveloppe des neurones du système nerveux central) d’origine virale ou bactérienne qui touche principalement les enfants. Trois grandes sortes de bactéries sont incriminées : l’Hemophilus Influenzae, le Streptococcus Pneumoniae et le Neisseria Meningitidis. La méningite se manifeste par de violents maux de tête associés à une photophobie (douleurs oculaires provoquées par la lumière), par une nuque raide, parfois de la fièvre et des nausées. Elle nécessite une hospitalisation qui permettra à partir d’un bilan sanguin et d’une ponction lombaire (prélèvement d’un peu de liquide céphalo-rachidien) de déterminer l’origine de l’infection. S’il s’agit d’une méningite bactérienne, un traitement antibiotique sera prescrit. Redoutée pour son évolution rapide, imprévisible, voire foudroyante, la méningite à méningocoque touche 1 à 2 personnes par jour en France, surtout des nourrissons, avec un taux de mortalité de 10 % malgré un traitement adapté. Parmi les 13 sérogroupes de cette bactérie, 5 sont très virulents, et envahissent rapidement le sang (septicémie) provoquant des foyers infectieux multiples et très inflammatoires au niveau des méninges mais aussi d’autres sites et organes du corps comme les articulations ou les reins. Depuis 2010, le vaccin contre le méningocoque C est recommandé chez tous les nourrissons à l’âge de 12 mois. Les vaccins contre les méningocoques des groupes A,C,W,Y sont recommandés ou obligatoires selon des situations particulières (par exemple, voyages en zones à risque). Plus récent, le vaccin contre le méningocoque B est disponible et recommandé en France en cas d’exposition (situation épidémique communautaire). Enfin, la bactérie Hemophilus influenzae peut provoquer des infections invasives dont des méningites. Un vaccin contre H influenzae de type b est conseillé chez le nourrisson.


Le choc anaphylactique ou anaphylaxie:

Il s’agit d’une forte réaction allergique dont les causes peuvent être multiples : piqûre de guêpe, d’abeille ou de frelon, médicament, aliment... L’épisode commence brutalement (de 5 à 20 minutes après le contact avec l’allergène), le plus souvent par des démangeaisons et de l’urticaire. Le visage et les membres se mettent ensuite à gonfler provoquant un œdème de Quincke. La personne peut également présenter des symptômes associés comme une rhinite, une conjonctivite ou des troubles digestifs. Si l’œdème s’étend, les bronches vont être comprimées et, l’air ne passant plus, la personne peut être victime d’une chute de tension, d’une syncope et d’un arrêt cardiaque. Si la personne se sait allergique et dispose d’une seringue comportant une injection d’adrénaline, l’issue est favorable. Si en revanche, l’allergie est inconnue de la personne, l’intervention des services d’urgence est nécessaire car le risque d’arrêt cardiaque est réel. Quatre à six semaines après l’incident, il est conseillé d’effectuer des tests cutanés afin de déterminer la source de l’allergène.



La septicémie ou sepsis:

La septicémie est une infection du sang causé par une bactérie qui a d’abord infecté d’autres organes comme la peau, les bronches ou les dents, par exemple. L’infection n’ayant pas été traitée, la bactérie se répand jusque dans la circulation sanguine, avec alors le risque de se répandre dans l’ensemble du corps. Les personnes immunodéprimées comme les personnes souffrant d’un cancer ou du Sida, sont plus susceptibles d’être touchées. Une infection nosocomiale ou digestive (appendicite qui dégénère en péritonite, par exemple) peut également être à l’origine d’une septicémie. Chez les toxicomanes, l’usage d’une seringue souillée peut provoquer l’infection.

La personne présente des symptômes qui doivent alerter : un état de fatigue, des courbatures, des frissons, des maux de tête ainsi qu’une tachycardie et des difficultés respiratoires. Elle peut aussi montrer des signes de confusion mentale.

Non prise en charge, la septicémie peut entraîner un choc septique provoquant une syncope et l’arrêt cardiaque. Une fois le patient hospitalisé, une antibiothérapie et des perfusions intraveineuses (de dopamine et d’adrénaline) seront administrées. Le malade peut rester hospitalisé pendant plusieurs semaines. Sa convalescence sera plus ou moins longue selon l’étendue des organes touchés.


L'hépatite fulminante:

Il s’agit d’une inflammation du foie qui peut être létale, entraînant une nécrose (destruction de l’organe) en quelques heures. Les virus de l’hépatite A et B sont susceptibles d’être à l’origine de cette urgence médicale mais certains virus comme l’herpès, le zona, voire certains champignons peuvent également être en cause.

L’hépatite fulminante se traduit par une grande fatigue, un teint jaunâtre (ictère), une perte de poids éventuelle et par des douleurs abdominales. Sans prise en charge, l’état du patient peut évoluer rapidement vers un coma. Dans certains cas, une rémission spontanée peut se produire mais dans la plupart des cas, la seule alternative reste la transplantation (greffe de foie).



La fasciite nécrosante:

Il s’agit de l’inflammation d’un fascia (tissu qui enveloppe les organes) due à une infection, le plus souvent par un streptocoque. La fasciite nécrosante (également appelée maladie dévoreuse de chair) se manifeste par une forte fièvre, des douleurs, un rougissement de l’épiderme ainsi que par un œdème. Peu à peu, la peau se nécrose et devient violacée. La maladie non soignée peut aller jusqu’à provoquer un choc septique et le décès. Dans 20 à 30 % des cas, la maladie est mortelle. Les personnes immuno-déprimées, les diabétiques ou les personnes ayant subi une intervention chirurgicale récente sont les plus à risque de contracter cette maladie. Parfois, une simple plaie non soignée suffit à déclencher l’inffection. Une hospitalisation en urgence est nécessaire afin d’administrer au plus tôt un traitement antibiotique.



La peste bubonique:

Même s’il s’agit d’une maladie qui sévit hors de nos contrées, la peste bubonique reste une pathologie grave et potentiellement mortelle. Présente dans plusieurs pays Amérique latine, d’Asie et d’Afrique, la peste se transmet par un rongeur (rat, écureuil, marmotte…) porteur d’un bacille (bacille de Yersin ou Yersina Pestis). La contamination à l’homme se fait le plus souvent à travers les puces des animaux mais elle peut également être transmise par voie aérienne, touchant alors la sphère pulmonaire. Elle se traduit par une forte fièvre, accompagnée de délires et d’hallucinations. Souvent, des symptômes d’ordre digestif sont également associés. Le bacille se localise dans un ganglion lymphatique (le plus souvent au niveau de l’aine ou dans le creux de l’aisselle) qui devient inflammatoire et hypertrophié. On parle alors d’un bubon. Si le malade n’est pas traité rapidement (par antibiotiques), le risque de mort par septicémie est important. Au cours des quinze dernières années, 40 000 cas de peste ont été recensés par l’OMS*. Heureusement, il existe aujourd’hui un vaccin thérapeutique efficace.

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