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Les parasites (symptomes-traitement):Les parasites intestinaux,vers humains intestinaux etc.


Malgré leur aspect répugnant, tous les parasites ne sont pas voués à être éradiqués médicalement, notre corps contenant des cellules immunitaires efficaces pour les éliminer. Toutefois, certains parasites restent particulièrement étonnants, voire dangereux. Voici une sélection de ces organismes qui ont pour domicile… le corps humain!




L’ascaris, responsable de l’ascaridose:

L’Ascaris lumbricoides  est un ver assez gros, d’une vingtaine de centimètres de long, inféodé à l’espèce humaine. Chaque mammifère, comme le porc ou le cheval, a son propre ascaris. Il se transmet par ingestion d’aliments contaminés, le plus souvent dans des pays où l’hygiène est défectueuse, provoquant une ascaridose. Après ingestion des œufs, une larve se forme dans le tube digestif. Elle circule ensuite dans les poumons et le système aérien avant de repasser une nouvelle fois dans le tube digestif pour refaire des œufs. On découvre un jour sa présence dans les selles ou lors d’un vomissement. Ces vers peuvent provoquer une occlusion intestinale et être expulsés sous forme de boules très volumineuses présentes dans les excréments. Près de 3 milliards de personnes dans le monde seraient contaminées par ce ver impressionnant.



Les leishmanies, responsables de la leishmaniose:

La leishmaniose est une maladie provoquée par l’inoculation de leishmanies, parasites unicellulaire flagellés de quelques microns, lors de la morsure d’un phlébotome (petit moucheron présent dans le bassin méditerranéen, au Moyen Orient, en Inde et en Amérique Latine). Il en existe différentes espèces. Certaines occasionnent des plaies cutanées qui laissent des cicatrices indélébiles. D’autres peuvent présenter un tableau clinique plus grave, proche de celui de la leucémie. La leishmaniose peut avoir une forme viscérale quand les parasites ont migré dans des organes vitaux. Le parasite modifie l’odeur de son hôte, qui va attirer des phlébotomes qui vont le piquer. Et donc s’infecter du parasite et contribuer à véhiculer la maladie. Heureusement, il existe des médicaments efficaces pour se débarrasser des leishmanies.



Le ver de Guinée, responsable de la Dacunculose:

Ce parasite est transmis par des crustacés minuscules qui vivent dans l’eau. Les principaux foyers concernent les pays d’Asie et d’Afrique (tout le Sahel), la péninsule arabique (Yémen), ainsi que quelques zones en Amérique latine. La contamination se fait par l’ingestion d’eau contenant ces petits crustacés. Le suc gastrique digère les crustacés et les larves de filaire libérées gagnent l’intestin grêle puis se disséminent dans le corps. La maladie qui en résulte est appelée filariose de Médine ou Dacunculose. Au bout d’un an, la femelle adulte, longue de plus d’un mètre, provoque un pertuis sur certaines parties du corps. Il s’agit de lésions d’où sort carrément le ver, le plus souvent au niveau des pieds et des jambes. Et la localisation n’est pas anodine ! L’hôte recherche un point d’eau pour soulager ses lésions. Au contact de l’eau la femelle se contracte et libère des milliers d’œufs, qui vont éclore, devenir des larves, infecter des crustacés et ainsi de suite. Une solution simple pour supprimer la contamination consiste à filtrer l’eau, même avec un maillage faible qui suffit à retenir les crustacés. En suivant ces recommandations, la parasitose a quasiment disparu en une vingtaine d’années.



La filaire de Bancroft, responsable de la filariose lymphatique:

La filaire de Bancroft (Wuchereria bancrofti) provoque une maladie appelée la filariose de Bancroft ou filariose lymphatique. La contamination se fait par piqûre de moustiques. Les larves passent ensuite du système sanguin vers les canaux lymphatiques, où elles deviennent adultes. La femelle mesure de 5 à 10 cm de long. Après la ponte, les larves rejoignent à nouveau les vaisseaux sanguins pour que l’hôte intermédiaire (le moustique) vienne les ingérer pour aller ensuite infecter sa prochaine victime. Cette parasitose est endémique dans tous les pays tropicaux, incluant la Polynésie française. Tant qu’il n’existe pas d’hyper infection, les personnes ne présentent pas de troubles importants mais dans certains cas, le parasite peut entraîner des problèmes plus graves comme des lymphœdèmes au niveau des membres inférieurs. Des campagnes de traitement de masse tentent de limiter cette parasitose.



Les schistosomes, responsables de bilharziose urinaire:

L’hôte intermédiaire du parasite Schistosomia haematobium est un escargot d’eau douce présent dans toute la zone sahélienne. Un contact, même bref, avec cette eau contaminée (eaux stagnantes) suffit au parasite qui sort du mollusque pour pénétrer à travers la peau. Au bout de 10 à 12 semaines, les parasites devenus adultes (mesurant alors jusqu’à 2,5 cm) migrent dans les vaisseaux proches de la vessie et les femelles pondent des œufs qui sont excrétés dans les urines. Ces parasites sont responsables d’une pathologie appelée bilharziose urinaire. En général, deux mois après la contamination, les personnes infectées présentent des problèmes urinaires (essentiellement hématurie ou sang dans les urines). Si le parasite n’est pas traité, les atteintes de l’appareil urinaire peuvent devenir beaucoup plus sérieuses au cours du temps. Un médicament existe pour en venir à bout, le Praziquantel. En principe, cette parasitose est restreinte à l’Afrique sahélienne mais des cas ont été recensés en Corse du Sud en 2011. Par ailleurs, il existe plusieurs espèces de schisostomes ayant des prédilections pour d’autres parties du corps : l’intestin, les veines et artères ou encore le rectum.



Les ténias (inerme et armé):

Il s’agit de vers solitaires dont l’un provient de la viande de bœuf (ténia inerme), l’autre de la viande de porc (ténia armé). La contamination humaine se fait par ingestion de viande insuffisamment cuite. Les larves deviennent adultes (entre 5 et 9 mètres de long) et s’accrochent aux parois des intestins. Les personnes parasitées l’observent généralement en découvrant dans leurs selles des parties du ver, sous forme de "nouilles plates, blanches et mobiles". Les ténias peuvent provoquer des douleurs abdominales, des nausées et une perte de poids. Fait moins connu, le parasite provenant du porc présente un degré de gravité beaucoup plus sévère puisque sa larve peut se loger… dans le cerveau ! Ce ténia du porc ne sévit plus en France et se rencontre plus particulièrement en Amérique Latine. La cuisson de la viande évite la contamination.



Le Strongyloides stercoralis, responsable de l’anguillulose:

Le ver responsable de l'anguillulose ou strongyloïdose fait partie de ces vers ronds minuscules (nématodes) qui parasitent le tube digestif. Ses larves vivent à l'extérieur dans les boues chaudes de tous les pays intertropicaux. La contamination humaine se fait à travers la peau, en marchant pieds nus dans ces boues contaminées par des matières fécales. Les larves sont transportées par la circulation jusqu’aux alvéoles pulmonaires, puis la trachée, le pharynx et après déglutition l’intestin où elles deviennent adultes (jusqu’à 2 mm de long). Les œufs pondus dans la muqueuse intestinale éclosent ; les larves sont soit évacuées par les selles, soit elles repassent dans la circulation sanguine pour effectuer un cycle dans le corps de la personne contaminée.

En effet, la particularité de ce vers est de pouvoir se reproduire dans l'organisme humain sans repasser dans le milieu extérieur. Ainsi, une fois contaminé, il est pratiquement impossible de s'en débarrasser spontanément. Les femelles peuvent s’ancrer profondément dans le duodénum. Sa multiplication dans l'organisme humain est contrôlée par le système immunitaire. Sa présence est le plus souvent asymptomatique. Le risque est cependant que chez certains patients immunodéprimés, ce contrôle n'ait plus lieu. Cela peut aboutir à des tableaux gravissimes souvent mortels. Le risque étant connu, on traite systématiquement les patients à risque (essentiellement les patients leucémiques avant les chimiothérapies ayant vécu dans les pays endémiques)



Le Necator Americanus, responsable de l’ankylostomose:

On le trouve principalement dans les régions tropicales et tempérées, en Australie et en Amérique. C’est l’un des parasites les plus répandus qui se transmet par contamination de certains sols (les terrains sablonneux, par exemple) et par contact avec des matières fécales. Il commence à s’immiscer dans le corps humain par voie cutanée avant d’atteindre les poumons et les voies respiratoires et finit par se loger ensuite, quelques semaines plus tard, dans le tube digestif. Il présente le même cycle que le Strongyloides stercoralis mais ne peut pas se reproduire dans le corps humain. La femelle adulte mesure entre 9 et 11 mm de long. Sa présence peut provoquer une ankylostomose humaine, avec des douleurs abdominales, des diarrhées ainsi qu’une perte de poids. Il s’agit du parasite gastro-intestinal le plus répandu chez l’Homme.



La filaire Loa, responsable de filariose à Loa Loa:

Adepte des pays chauds, ce parasite vit uniquement dans les pays africains qui bordent le golfe du Congo. Le vecteur de ce parasite est un taon (chrysops). Le ver adulte est rond et blanchâtre et peut mesurer jusqu’à 6 cm pour la femelle. Les larves de vers circulent dans le sang, surtout le jour. Elles infectent les taons qui viennent se nourrir de sang et vont ensuite contaminer d’autres sujets. Ce ver peut rester silencieux dans le corps pendant une très longue période (10 à 20 ans), se déplacer sous la peau et créer des œdèmes à la surface des doigts, des mains ou sur le visage. Le parasite peut également se localiser à la surface de l’œil et provoquer des troubles inflammatoires et allergiques, comme une conjonctivite. La masse parasitaire est souvent importante chez le sujet infesté. Il faut alors être prudent avant de traiter pour éviter de provoquer une libération trop rapide de nombreux antigènes lors de la mort du parasite.



Le sarcopte, responsable de la gale:

Plus connu sous le nom de la maladie qu’il entraîne (la gale), ce parasite sévit dans de nombreux pays, y compris dans nos contrées. Le sarcopte est un petit acarien de 300 microns qui va créer des petites galeries sous-cutanées et se manifester par des démangeaisons importantes. Il se transmet d’homme à homme par contact physique ainsi que de mère à enfant. Une autre cible concerne les populations âgées vivant en institution qui ne se plaignent pas de leur prurit, qui est un élément immédiatement évocateur. Le personnel soignant peut alors se contaminer. En présence d’un cas de gale, il est important de traiter toute la famille vivant sous le même toit. Il existe des médicaments efficaces à administrer par voie orale.


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